Calgary, Alberta, Jour 36, km 8,200
Une fois quittés Regina, nous sommes rentrés dans ce que nous considérons tous les deux comme la plus belle region traversée à ce jour: le sud-ouest du Sasketchawan… Nous avons pris les petites routes, chemins de terre sur plus de 150 km vers le sud, avons du croiser 3 voitures tout au plus, traversé des villages soit abandonnés, soit comptant quelques dizaines d’habitants seulement.
Nous avons passé la journée et la nuit au Parc national des Grandes Prairies: là-bas, pas d’ours mais des serpents à sonnettes, qui s’amusaient a roder près de notre tente (si on se fait mordre, on doit prendre la voiture – ou plutot se faire conduire- vers le poste d’accueil du parc, a 40 km, qui nous emmene en ambulance au médecin le plus proche, a une heure de route…), des chiens de prairie (par milliers), des antilopes, des bisons, des grosses arraignées et d’autres joyeusetés. Et des cactus.
L’horizon étant très lointain, on peut voir a des kilometres… Le ciel est énorme. Sasketchawan signigfie d’ailleurs ‘le ciel vivant’… On confirme, après avoir remballé toutes nos affaires au beau milieu de la nuit reveillés par un orage. C’est d’autant plus impressionnant quand on est seul au milieu d’une prairie de 100 kilomètres carrés avec pour seul abris une petite tente et une voiture (option que nous avons bien sur choisis, effrayés par la foudre).
C’est à regret que nous avons quitté cette region, non sans avoir fait un detour de quelques heures pour profiter une derniere fois des ces paysages plats qu’on ne devrait plus revoir avant le Nevada, pour, cette fois, un parc boisé et surpeuplé. Pas d’autres commentaires (on devient blasés, que voulez-vous). Chose impressionnante tout de meme, ces machines a pomper le pétrole, qu’on croyait d’un temps révolu… (voir photos): nous sommes en route vers l’Alberta, le deuxième champ petrolifere du monde!
Nous sommes donc arrives aujourd hui a Calgary, chez une famille SERVAS, ou nous restons deux jours avant d’aller voir les grizzlis de plus près!
… En relisant ces lignes, on est Presque frustrés de voir qu’elles ne sont pas assez fortes pour décrire vraiment ce que nous vivons…
(et pages suivantes)
Mais il y a toujours les photos: cliquer sur le lien en bas du message du 18 juillet... on vient de rajouter quelques dizaines de photos a la suite des precedentes